PRÉSENTATION

L'homme, peut-être

Et autres illusions

Jacques RICHARD

NOUVELLES

Format : 14 x 21 cm
Reliure : broché
Pagination : 176 pages
Clil : 3621
ISBN : 978-2-914773-57-7
Prix : 16,50 €

La musique est le fil qui relie entre elles ces trente variations sur le thème de l’illusion et de l’absence. Avec ironie, anxiété ou compassion, chaque nouvelle interroge notre éternel besoin d’évidence et les facettes miroitantes de ce que nous appelons la réalité. Usant d’un style volontiers elliptique, poétique, l’auteur construit un contrepoint qui mêle la fragilité de l’instant à celle de gens et de lieux d’autant plus incertains qu’ils sont familiers.

“Où est le réel ? Où est l’illusoire ?”

Monique VERDUSSEN - La Libre Belgique

L'AVIS D'UN GRAND ÉCRIVAIN

Ce qui frappe, dans cette trentaine de nouvelles courtes en demi-teinte, mais dont la demi-teinte est un piège, c’est la surprise qui nous attend à tout moment. L’auteur nous plonge dans un univers visuel et sonore qui est un mélange de rigueur et de fantaisie. Il situe certes ses récits dans une Belgique familière, mais dont il montre le côté insolite par un art de la variation très bien manié. Dans ce grand jeu sur la réalité et la représentation, il nous laisse sur plus d’interrogations que de réponses.

Pierre MERTENS

LE COMMENTAIRE DE L'ÉDITEUR

Jacques Richard a construit ces nouvelles sur le même rythme que les Variations Goldberg de Jean-Sébastien Bach. Une performance, dans tous les sens du terme, qui aboutit à un texte de très haute tenue.

L'AUTEUR

Jacques Richard est peintre, écrivain et vit à Bruxelles. Il est l’auteur de La Plage d’Oran, parue en 2010 chez Albertine à Paris. Son deuxième roman, Petit traître, a été couronné par l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique du prix Franz de Wever 2012 et retenu comme finaliste du prix Rossel.

L'AUTEUR

Jacques RICHARD

Né en 1951, il vis et travaille à Bruxelles. Fondateur d'ART 21, ateliers d'art contemporain à Schaerbeek où il enseigne la peinture et le dessin. Professeur de dessin au C.A.D., école supérieure d'architecture d'intérieur et d'arts appliqués.

En tant que peintre, il a pendant longtemps utilisé les techniques de l'encre de Chine et de l'acrylique, de la gouache et de la gravure sur bois et linoléum. Il développait une recherche plutôt gestuelle sur la figuration du corps. Depuis 2005, il utilise à nouveau la peinture à l'huile dans un travail, alternativement abstrait et figuratif. La contemplation y est essentielle et prolonge ce qui précède.

Il a aussi une activité d'écrivain depuis 2005. Il a publié son premier récit en 2010 chez Albertine à Paris.

Finaliste du Prix Rossel 2012. Prix Franz de Wever 2012 (Académie royale de langue et de littérature française de Belgique) pour Petit traître, Éditions Albertine, 2012

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BRUXELLES - “La contemplation est essentielle en ce que le monde vient vers nous.”

Ad vitam fécond. Tel s’inscrit à jamais le 20, rue de la Luzerne. En des temps peu reculés, nous vous y avions emmenés à la découverte de Pascale Toussaint, excessivement inspirée par Louis Scutenaire, l’illustre et surréaliste maître des lieux. Divin détour n°2, à la rencontre de l’homme, sûrement : Jacques Richard, artiste absolu et époux de l’auteure.

Véritable météorite des lettres de chez nous, le Schaerbeekois sort, en 2010, de l’anonymat littéraire avec La Plage d’Oran, un bijou qu’il aura mis cinq ans à polir. "Je me sens toujours Algérien", confesse l’intellectuel en songeant, tout à la fois, à ce récit premier et à l’avant 1960, date de son arrivée en Belgique.

En 2012, le peintre, professeur au CAD, une école uccloise des arts graphiques, est retenu parmi les finalistes du Rossel. Excusez du peu ! Et son Petit Traître de lui conférer une reconnaissance sur laquelle ce roi de l’ellipse jamais ne se repose : "Un artiste doit semer le doute, mettre le doute au cœur du débat de la cité. Ce doute me semble une nécessité absolue", narre notre hôte, alors que ses nouvelles, L’Homme peut-être et autres illusions plonge le lecteur dans un univers dont l’on pourrait vouloir ne s’éloigner jamais.

C’est que l’adepte des séries, des thématiques aussi (l’absence, le doute, ici; l’attente en une future production fleurant la frénétique impatience), le "grand défenseur de la chose écrite" prône l’exigence : "On ne peut absolument pas brader la qualité sous prétexte qu’on a affaire à des gens moins cultivés".

Contemplatif dans l’âme et les mots, Jacques Richard sert ce "mode de vie" dans chaque virgule, chaque trait de pinceau -infiniment délicat- de son talent, si multiple.

Et Bruxelles, d’y gagner mille fois, dans ce besoin de "tendre vers l’impossible"... "Lorsque mon fils, de 22 ans, m’a dit adorer Bruxelles, je l’ai regardée autrement", confesse Jacques Richard. Dans les trois pages de Drame, par exemple, il décrit, "avec beaucoup d’affection", le parc de Tervueren. Ou, ailleurs, la rue Neuve. Du bonheur! Pur.

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LA LIBRE BELGIQUE

Article paru le 28 février 2014.

 
 
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Article paru le 22 février 2014.

 
 

Par Pierre Maury

Point, contrepoint. Le jeu de miroirs, toujours subtil, devient parfois spectaculaire. Prenons, par exemple, la nouvelle dʼouverture et la quinzième, qui clôt la première partie. Entre les deux, des personnages, des décors, des situations nous ont peut-être fait oublier le début. Mais voilà que lʼauteur nous y renvoie avec la force de sa persuasion, augmentée dʼun ton ne laissant aucune place au doute : voici bien un écrivain de belle tenue, et son troisième livre est aussi le plus abouti.

Mots lus, scandés, chuchotés, chantés, récoltés lors de multiples rencontres avec des auteurs dans des événements culturels en Belgique et ailleurs. Une façon aussi de faire revivre des paroles livrées en studio lors de diverses émissions radiophoniques.

Jacques Richard lit sur le site SonaLitté un extrait de L’homme, peut-être.

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Zone de téléchargement

Couverture

4de couverture

Photographie
de l'auteur
© Apolline Richard

 
 
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Le choix du nom de Zellige*,
que l’on peut rapprocher de mosaïque,
symbolise notre volonté affirmée
d’échanges, de partenariat
et d’ouverture.

* Zelliges : motifs constitués
de morceaux de briques émaillés
décorant les monuments ou
les intérieurs dans le monde arabe.